Less Stress, more Sex. feat Henry [hot]

"Less stress, more sex"

Un grognement, et une main venant s’écraser sur le réveil… Encore quelques minutes… Oui encore quelques minutes sous la couette. C’était si bon… Pas envie de s’arracher du lit, pas envie d’ouvrir les yeux non plus… Pas tout de suite. Entortillée dans les draps, Juliane devait aller bosser, mais elle ne parvenait pas à trouver la force de mettre les pieds par terre. Lorsque le réveil se fit à nouveau entendre, elle ouvrit un œil avant de bien vite le refermer. Le soleil brillait déjà dans le ciel, et ses rayons agressaient la rétine de la jeune femme. Elle n’avait jamais été du matin. Mais aujourd’hui, c’était encore pire. Elle était rentrée tard. Non pas parce qu’elle avait passé la nuit avec quelqu’un, mais parce qu’elle avait passé des heures au bureau. Le nouveau numéro de Cosmo sortait ce matin, et il avait fallu que tout soit des plus parfait.

La jolie brune se tourna de l’autre côté du lit, et elle regarda l’heure en plissant les paupières. Un long soupir passa ses lèvres avant qu’elle ne lève ses bras au dessus de sa tête pour s’étirer avec une grâce féline. Enfin, elle se redressa au milieu du matelas, passant une main dans ses cheveux en bataille. Sa main termina sa course devant sa bouche pour cacher un bâillement. Un seul mot venait dans son esprit : café ! Il lui fallait sa dose matinale pour pouvoir affronter la journée. Un pied nu se posa sur le parquet, puis un second. Encore un petit effort et elle serait debout. Jill se frotta les yeux, tentant de chasser le sommeil qui pesait encore sur ses yeux, et elle se leva enfin.

D’un pas trainant, elle se dirigea vers la cuisine, simplement vêtu d’une petite culotte de dentelle et d’un débardeur en coton. Après avoir descendu les escaliers un peu au radar, elle mit en place la dosette dans la machine à café, et elle fit chauffer l’eau. Mais avant d’appuyer sur le bouton, elle prit la direction de la salle de bain. Le peu de tissu qui se trouvait sur sa peau gagna le droit de partir au linge sale, et elle se glissa sous la douche. L’eau chaude coula sur son corps et elle resta un bon moment la tête sous l’eau. Elle savonna son corps, shampooina ses cheveux, avant de tâtonner pour trouver du bout des doigts sa serviette de toilette. Elle traversa le couloir enroulé dans cette serviette pour grimper à nouveau à l’étage et enfiler une robe légère qui mettait en valeur son décolleté. A nouveau en bas, elle appuya enfin sur le bouton de la cafetière, avant d’aller se sécher les cheveux et se maquiller. Un regard à l’heure dans la cuisine, et elle décida qu’il était temps de passer la seconde ! Elle allait finir par être en retard ! Les autres jours ça pouvait passer, mais pas aujourd’hui.

Alors se fut avec une paire de talons hauts aux pieds et son café en main qu’elle ferma à clé son appartement pour se rendre au bureau. La jeune femme grimpa dans un taxi, sourit à chauffeur et avala sa première gorgée de café pour enfin démarrer sa journée de bonne humeur. Un merci, un pourboire et un petit sourire en coin avant qu’elle ne descendre pour entrer dans le magnifique bâtiment où elle travaillait depuis maintenant quelques années.

Quelques bonjours, plusieurs sourires, et elle gagna son bureau, posa son café dans le coin, juste à côté de l’ordinateur qu’elle alluma. Son bureau était plutôt grand, avec une magnifique vu sur la ville. Les murs étaient encore couvert des prototypes de ce qui était aujourd’hui paru dans le magasine : rubrique sexologie. Après avoir traité bien des thèmes, celui qui avait été imprimé concernait le top 15 des meilleures positions pour faire l’amour. Il y avait des témoignages de lectrices, des pourcentages… Même si parfois cela faisait rire ses collègues, la jeune femme ne prenait pas son job à la légère. Elle poussait ses recherches, et travaillait dure pour sortir quelque chose qui plairait aux lectrices. C’était d’ailleurs sans doute la rubrique la plus lu du magasine. Enfin selon elle. Même si les sondages étaient probablement faussés. Les gens n’assumaient pas beaucoup de lire en priorité cette partie là.

Juliane regarda ses mails, tout en buvant son café. Elle l’oublia bien vite dans un coin de son bureau, pour se plongé dans l’étude de certain de ses mails. Oui, elle planchait déjà sur le prochain numéro. Que dire, quel sujet aborder, comment le traiter. Ce job c’était une remise en question perpétuelle pour trouver le meilleur moyen de séduire les lectrices. Le téléphone sonna. Ah merde, elle avait oublié qu’elle devait rappeler cette personne. Elle hésita un moment, avant de prendre l’appel après avoir remercier la standardiste. Comme elle le faisait souvent, elle commença à arpenter son bureau de long en large, le téléphone à l’oreille. Avec la mode lancé par un certain livre dont on avait fait un film, elle était un peu submergé par les vendeurs d’accessoires érotiques en tout genre. Mais elle devait bien avouer que celui qu’elle avait au téléphone avait une voix charmante et qu’il était doué pour faire la promo de ses produits.

« -ouais… Très bien, alors on fait ça. Disons jeudi prochain. Comme ça vous pourrez mes présenter votre gamme. Très bien. Merci encore d’avoir appelé. »

Bonne journée, blablabla… Et elle raccrocha et elle vint près de la fenêtre, se pencha sur la table tournant ainsi le dos à la porte d'entrer afin de regarder d’un peu plus près le catalogue que lui avait fait parvenir le fournisseur. L’une de ses mains tournait les pages, alors que l’autre soutenait sa tête.

Less Stress, More Sex

La semaine qui venait de s'écouler avait été quelque peu tumultueuse pour une entrée en matière aux yeux d'Henry mais c'était bien loin de lui déplaire. Les défilés, les déplacements dans le pays afin de suivre l'actualité de la mode pour la faire partager à travers le magazine. C'était ce qui faisait vivre Nikhelos depuis le début de sa carrière dans la presse. Il aimait cela ! Il aimait assisté à des défilés de haute couture, communiqué avec les attachés de presse, assisté aux interviews quand il ne les faisait pas lui-même afin de les retranscrire aux mieux dans le Cosmopolitan. Mais il devait avouer qu'il était ravi de retrouver son bureau au sein de Santa Cruz et la superbe vue de son appartement qui donnait sur la mer. C'était donc dans sa sombre berline aux vitres fumées qu'Henry retourna auprès de son équipe du troisième étage. Il ne connaissait pas encore le nom de chaque assistante, rédacteur ou encore photographe, chargé de casting et tout ce qui en suivait mais après deux semaines au sein de la société, il réussissait à mettre un visage sur certaine personne clé et qui pouvait lui être utile.

Ce fut donc avec deux gobelets de café fumant qu'il entra dans l'ascenseur. Après avoir passé des jours à suivre l'actualité du Cosmopolitan comme chaque citoyen de ce monde, en le lisant, il s'était attardé sur un article qui avait su retenir son attention. C'était donc d'un passé assuré et confiant, qu'Henry se dirigeait en direction du bureau de la rédactrice. Un magazine qui visait uniquement les femmes et dont la plupart des articles étaient écrites par les femmes dont le sujet de sexologie qui avait su intéressé le futur quarantenaire qu'il était. Et puis c'était une façon comme une autre d'aller à la rencontre de ses collaborateurs et collaboratrice par la même occasion. Il interpella une jeune femme afin de connaître le bureau de cette dénommée Julianne Miller et après un sourire, il la remercia avant de poursuivre son chemin.

Après avoir passé quelques bureaux, il esquissa un sourire satisfait lorsqu'il aperçu le nom de Miller gravé sur la porte et frappa légèrement avant d'ouvrir tout en tenant en équilibre les deux cafés l'un sur l'autre. L'accueil fut des plus… Sexy ! C'était le mot. Il resta un moment attentif sur les fesses bien dessinées de la femme devant lui avant de se racler la gorge pour attirer son attention. Au moins, elle était parfaite de dos mais aussi de face.

- « Je m'appelle Henry Nikhelos. Je suis le nouveau chef de la mode du troisième. Un petit café ? »

Henry lui tendit le gobelet avant de porter le sien à ses lèvres tout en s'appuyant contre l'encadrement de la porte qu'il avait laissé volontairement ouverte. Plus simple pour soigné une sortie si cela était nécessaire.

- « C'est donc vous la fameuse Julianne Miller. Je suis ravi de faire votre connaissance. J'ai lu certains de vos articles et je dois dire que le dernier… m'a beaucoup intéressé. Donc je voulais à tout prix voir l'auteur de cette section. »

Un petit sourire en coin sur les lèvres, un gobelet de café dans les mains alors qu'il glissa son autre main dans la poche de son pantalon de costume taillé pour lui. Il était décontracté et dans son élément. De toute façon, peu importe où il allait, Henry avait cette capacité à se sentir à l'aise à l'exception des quartiers du Bronx… Mais ce n'était qu'un détail.
Il se décolla de l'encadrement de la porte pour s'avancer et poser son regard océan sur les esquisses sur lesquelles semblait travailler Julianne aujourd'hui. Henry haussa les sourcils non sans un sourire sur les lèvres lorsqu'il aperçut menotte, fouet, godes et tout ce qui allait avec sur le plan de travail.

- « Je dois avouer que vous avez un métier des plus intéressant ! D'un certains côtés, nous sommes liés par notre travail tous les deux. Je travaille avec des vêtements que vos clients enlèvent pour les échanger contre… tout ça ! »

Henry lui lança un regard en coin amusé. Il la taquinait un tant soit peu. Il jouait les séducteurs à dire vrai en cet instant. Son objectif était de se rapprocher de chaque maillon de la chaîne que former le Cosmo afin de pouvoir atteindre sans embûche, son but.

- « Enfin, je ne viens pas là pour observer tous ces… accessoires mais pour vous parler de votre dernier article… Comment ils font ? Je ne suis pas un inculte dans ce domaine-là mais tout de même. Cela m'intrigue. »

Henry avait dit cela tout en buvant une gorgée de café alors qu'il s'avança vers la baie vitrée devant laquelle il resta un instant, observant la vue qui était sublime. Il jeta un bref regard à sa montre, 36 heures qu'il n'avait pas fermé l'oeil et tout cela à cause de ces défilés mais aussi de ces deux femmes qui avaient un appétit des plus… conséquent mais ce n'était pas lui qui allait s'en plaindre même s'il commençait à se rendre compte que le café ne l'aidait pas beaucoup aujourd'hui. Mais bref, il se retourna en direction de Julianne et ajouta, cette fois-ci avec sérieux :

- « Comment une femme charmante comme vous, arrive dans un magazine comme le Cosmo afin d'écrire des articles sur le sexe ? »

AVENGEDINCHAINS

"Less stress, more sex"

Lorsque vous dites que votre métier à un rapport avec le sexe, les gens croit que vous passer votre journée entière à avoir envie ! Ce n’était pas le cas pour Jill. Elle adorait son boulot, elle adorait le sexe, mais il y avait des choses qu’elle devait traiter dans ses parutions qui ne l’excitaient pas. C’était un peu le cas pour ce qu’elle était en train de regarder. Devoir présenter plusieurs model de menottes, l’une avec de la fausse fourrure, l’autre en cuir… Donner les pour et les contre des différents articles de ce type là, ce n’était pas vraiment la partie de son boulot qu’elle préférait. Rédigé ce qui venait de paraitre le matin même, ce top des meilleures positions à réaliser en couple, ouais ça, ça avait été super sympa ! En plus elle en avait découvert quelques unes qui semblaient plutôt intéressantes. Elle était là penchée sur cette table, en train d’essayer de voir ce qui pouvait être le mieux entre ces paires de menottes lorsqu’on frappa à la porte de son bureau. Elle souffla un rapide « entrez » sans pour autant changé de position. Mais elle finit par se redresser et se tourner en direction de l’entrer de son bureau parce que personne ne parlait. Lorsqu’il s’agissait de son assistante, la jeune femme ne portait pas attention à ce que Jill était en train de faire, elle parlait, posait des trucs sur le bureau et basta.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsque son regard sur posa sur un homme plus que charmant qui se tenait là, et qui visiblement était en train de mater ses fesses. Elle se contenta de sourire, ne se gênant pas pour le détailler de haut en bas avec un petit sourire sur les lèvres. Un nouveau… Juliane se disait bien que ce visage ne lui disait rien. Henry N… Henry ça suffirait bien. Un léger froncement de sourcils. Chef de la mode du troisième. Ok… Elle haussa les sourcils ensuite pour prendre le café qu’il lui tendait en disant :

« -merci. »

Après tout, elle avait laissé le sien refroidir sur son bureau, alors autant en prendre un autre. La jeune femme posa ses fesses sur le bord de son bureau, faisant face à son interlocuteur. Fameuse ? Rien que ça ? Elle eut un petit rire discret en baissant les yeux, amusée. Les mecs voulaient tous savoir qui était la nana qui écrivait des trucs sur le sexe dans le magasine ! C’était limite une sorte de fantasme ! Elle, ça la faisait rire.

« -enchantée également. »

Elle le laissa bouger, le suivant du regard alors qu’il s’approchait de ce qui l’occupait avant qu’il ne vienne frapper à la porte. Un sourire se dessina au coin de ses lèvres, avant qu’elle n’y porte le café qu’il lui avait offert. Lié ? Mouais… S’il voyait les choses ainsi… Elle n’aurait pas dit ça, mais bon, elle le laissa parler. Lui parler de son dernier article ? Quoi il avait quelque chose qui n’allait pas ? Elle avait passé des heures dessus pour qu’il soit parfait, alors il n’allait quand même pas venir lui faire une critique ? Ah non… La question était tout autre. Mais elle la laissa en suspens. C’était une technique de drague ? A nouveau, elle trouva cela plutôt cavalier et cela l’amusa.

Lorsqu’il s’approcha de la baie vitrée et qu’il passé quelques minutes à regarder le paysage, Juliane se pencha légèrement pour regarder ses fesses. Il était vraiment bien foutu ! Elle se redressa en portant son café à ses lèvres comme de rien, avant d’hausser à nouveau les sourcils. Il tenait vraiment à faire la causette là, maintenant ? Non parce qu’elle avait du boulot là…
La jeune femme se décolla de son bureau, et elle s’approcha de quelques pas, posant son café à côté des photos qu’elle détaillait depuis tout à l’heure, et elle dit en croisant ses bras sous sa poitrine :

« -on va dire que c’est une longue histoire. Et que pour le moment, je n’ai pas vraiment que ça à faire de vous parler de ma vie. En plus je ne suis pas certaine qu’on soit assez intime pour parler de ça maintenant. Donc… Vous allez prendre gentiment la direction de la sortie, et me laisser retourner à mes menottes. Histoire que je puisse bosser. »

Un clin d’œil avant qu’elle ne lui montre d’une main la porte de son bureau par laquelle il était entré quelques secondes plus tôt. Un petit mouvement de la tête pour accompagner son geste, ainsi qu’un sourire. Non ce n’était pas se montrer impoli, elle n’aimait juste pas perdre son temps lorsqu’elle était au travail. S’il désirait parler ou apprendre à la connaitre, ils le feraient mais pas ici. Autour d’un verre ou autre chose.

« -et pour ce qui est de mon article, je vous expliquerais tout. En détails… »

Elle insista sur le mot détails avant d’ajouter :

« -si vous le désirez… Mais pour le moment, je bosse, alors… Alors merci pour le café… »

Oui, elle était en train de le foutre dehors. Mais elle ne comptait pas pour autant en rester là. S’il voulait des explications détaillées, elle pourrait lui en donner. Même faire quelques travaux pratiques s’il voulait se perfectionner. Elle n’était vraiment pas contre. Il était vraiment sexy dans son costume qui lui allait comme un gant.

Less Stress, More Sex

Une rubrique dans un magazine est le reflet de ce qui vous êtes. Vous ne choisissez pas la mode par dépit mais parce que la simple pensée de rencontrer les plus grands créateurs stylistes de notre siècle vous donne l'impression de vivre un rêve éveillé. Parce que lorsque vous portez un costume Gucci, vous savez que ce vêtement a été créé tout spécialement pour vous et par des personnes qui ne cessent de se réinventer afin de créer pour les gens demain. C'était en tout cas la vision qu'avait Henry Nikhelos à l'encontre des rédacteurs d'un magazine. Les articles ne sont que la représentation de qui est celle ou celui qui écrit pour les autres. C'était cette vision des choses qui avait aussi poussé le futur quarantenaire à se rendre au bureau de Julianne Miller qui était chargé d'écrire des articles sur le sexe. Une rubrique qu'apprécié tout spécialement Henry après la rubrique mode dont il avait la charge.
Et lorsqu'il arriva dans son bureau, il ne fut pas déçu de connaître le véritable visage de cette femme qui se cachait derrière des articles sur les meilleurs positions par exemple. Après avoir fait connaissance avec cette dernière, Henry prit ses aises au sein de l'antre de Julianne Miller, allant et venant dans son bureau sans aucune gêne. Parlant et s'intéressant au travail de la jeune femme sans pour autant qu'un échange ait lieu. Jusqu'au moment où il se montra plus indiscret et il eut le résultat escompté de la part de la rédactrice. Une réponse. Ce qui était devenu presque le Saint Graal après avoir fait un monologue.
Tout en se rapprochant de la rédactrice, il laissa un sourire taquin prendre place sur ses lèvres avant qu'il ne s'adresse à son tour à la jeune femme qui se trouvait devant lui :

- « Pour l'intimité, ça peut s'arranger mais je vais vous laisser avec vos menottes… C'est une vision très sexy aussi. »

Henry se recula légèrement pour prendre la sortie que lui montra poliment Julianne avec un joli sourire. Elle mettait les formes dans tout ce qui ressemblait à un « Partez de mon bureau, j'ai du travail si vous ne l'avez pas vu ! » dans sa forme la plus polie bien évidemment. Alors qu'il s'apprêtait à franchir le seuil de sa porte de façon détendue, il se retourna en direction de Julianne lorsqu'elle évoqua les détails qu'elle lui ferait part. Il resta un moment silencieux et non sans un sourire en coin avant de répondre :

- « Ça serait avec plaisir. Je veux tout, vraiment tout connaître sur ce fameux article. »

Henry resta un moment à observer la jeune femme avant de poursuivre sa route et cela sans se départir de son sourire satisfait sur les lèvres mais se retourna juste une dernière fois :

- « Je ne voudrai pas vous empêcher de travailler et de rien pour le café. C'était un plaisir de faire votre connaissance Julianne Miller, spécialiste en sexologie et en détails. »

L'américano-grec poursuivit sa route jusqu'à l'ascenseur non sans repenser à sa rencontre avec Julianne, soulignant mentalement son désir de lui faire connaître les détails de son article. Au moins, cette dernière n'allait pas par quatre chemins et ça lui plaisait. Il valait mieux une femme directe plutôt qu'une qui tournait autour du pot sans oser avouer à voix haute qu'une nuit en sa compagnie pourrait s'avérer des plus plaisantes.

Après avoir appuyé sur le bouton de l'ascenseur, il pénétra dans ce dernier et se dirigea dans son univers à lui, bien loin de la sexologie. Son antre pour ainsi dire. A peine avait-il mis les pieds au troisième étage que l'un de ses rédacteurs l'interpella pour lui montrer l'esquisse du prochain numéro de Cosmo :

- « J'hésite beaucoup à mettre en avant première la photo de la future collection de Diesel. »
- « Ne le faites pas alors. D'ici quelques jours, va commencer la Fashion Week alors débute ton article ainsi. Diesel y assistera alors vous faites un aparté sur sa collection comme ça vous traitez les principaux sujets de cette parution. »
- « Parfait ! Merci Monsieur Nikhelos. »
- « Jerry ! »
- « Oui ? »
- « Je souhaite voir votre article avant parution ainsi que sa mise en page. Je commence depuis peu, je ne souhaite pas mettre en jeu ma place si vous faites une erreur ! »

Le dit Jerry acquiesça timidement de la tête avant de disparaître aussi vite qu'il était apparu et laissa Henry se diriger jusqu'à son bureau. Il resta un moment devant sa baie vitrée, observant la vue de Santa Cruz et ce ne fut qu'après quelques minutes avec lui-même qu'il se mit au travail. Un rituel qu'il s'était toujours accordé lorsqu'il travaillait chez Vogue et qu'il ne comptait pas changer ici. Un rituel ne se change pas. Il persiste dans le temps pour permettre à celui qui le fait de rester le meilleur dans son domaine. Tout comme Henry Nikhelos !

AVENGEDINCHAINS

"Less stress, more sex"

Juliane n’était pas réputée dans l’agence pour avoir sa langue dans sa poche. Elle savait très bien l’utiliser pour dire ce qu’elle pensait et pour plus… Mais pour cette partie là, tout le monde n’était pas au courant. Elle choisissait avec soin les personnes à qui elle voulait montrer ces dons. Et l’étalon qui était entré dans son bureau et qui s’employait à faire un magnifique monologue semblait être un très bon candidat. Oui, elle ne s’était pas vraiment gênée pour le regarder, elle s’était même penchée pour détailler ses fesses que son pantalon mettait en valeur à la perfection. La jeune femme aimait les hommes, et il le lui rendait bien. Même si elle savait faire sentir à ceux qui ne l’intéressaient pas, qu’il n’était pas envisageable même en pensées que quelque chose puisse se passer entre eux.

Certain pouvait penser qu’elle était une femme facile. De son point de vu, elle ne faisait que profiter de la vie. Elle ne rêvait pas d’une belle et grande famille, ni d’une maison en banlieue avec un grand jardin et une piscine. Devenir mère, c’était hors de question. Elle avait donné naissance à un enfant, et elle l’avait fait adopté, parce qu’à l’époque déjà, elle n’était pas prête pour ça. Même si les années avaient passées, elle ne regrettait pas. C’était la meilleure décision qu’elle avait prise, pour elle comme pour l’enfant. D’ailleurs elle n’y pensait presque jamais. Ce n’était pas sa fille. Elle ne l’avait jamais été. Alors oui, Juliane profitait de sa vie de femme totalement épanouie. Elle enchainait les aventures d’un ou de quelques soirs, elle sortait en boite de nuit, buvait sans modération. Et elle n’en avait rien à foutre de ce que pouvait penser les autres de sa façon de vivre. Son sourire en coin s’étira un peu plus lorsqu’elle constata avec grand plaisir qu’Henry, puisqu’il s’appelait ainsi, jouait le jeu à la perfection. Elle prit sa réflexion comme un compliment. Il la trouvait sexy. C’était un argument qui la poussait à ajouter quelques mots concernant les détails de son article. Elle le suivit du regard alors qu’il prenait docilement la direction de la porte, et elle répondit :

« -vous le connaitrez dans sa intégralité, et ça sera un réel plaisir pour moi. »

Le regard qu’il ne détachait pas d’elle la fit sourire à nouveau, une petite lueur taquine dans les yeux. Et lorsqu’il sortit enfin, la jeune femme se tourna à nouveau en direction de son travail, un magnifique sourire illuminant son visage. Elle adorait lorsque les journées commençaient de la sorte. C’était à la fois excitant et exaltant. Elle adorait, mais sans doute comme toutes femmes, être regarder comme il l’avait fait. Elle aimait également cette espèce de petit jeu de sous entendu et ces regards qui en disaient longs. Elle porta à nouveau le café qu’il lui avait offert à ses lèvres, les mordant durant quelques secondes avant de boire.

La journée passa assez vite, entrainant la jeune femme dans un tourbillon d’appel téléphonique, de visite de site internet… Elle prit une pause déjeunée d’une heure, profitant de ce temps pour rentrer chez elle. Cela lui permettait de faire une vraie coupure. La rédactrice se refit une petite beauté, très légère puisqu’elle ne se maquillait jamais trop, préférant le naturel. L’après midi venu, elle eut les première retombée de l’édition du jour, et elle fut ravie d’apprendre qu’il s’écoulait à la perfection. Alors pour fêter ça, elle avait passé le reste de ses heures de travail avec de la musique, dansant en suivant son rythme tout en bossant bien évidement. D’ailleurs, elle ne vit pas passer les heures, et lorsqu’elle termina enfin ce qu’elle avait entreprit, il ne restait plus grand monde dans le bâtiment. Elle éteint la lampe de son bureau, récupéra son sac à main, et lorsqu’elle ferma la porte, elle eut un petit moment d’hésitation. Juliane se mordit les lèvres, et elle décida de prendre l’ascenseur. Mais elle n’appuya pas sur le bouton du rez-de-chaussée. Non, elle fit grimpée la cage d’acier quelques étages plus haut, et elle n’eut aucun mal à trouver le bureau qui l’intéressait.

La porte était entre ouverte, et aucun son n’en sortait. Henry semblait être seul. Elle avait vu ses jambes sous le bureau au travers des vitres. Juliane frappa en faisant danser ses doigts sur le verre, avant de pousser doucement cette dernière. Un sourire sur les lèvres, la jeune femme calla son épaule contre le montant avant de dire :

« -j’espère que je ne vous dérange pas… »

Elle au moins, elle posait la question. Mais il était déjà tard, alors il y avait une petite chance pour qu’il ne soit plus trop occupé. Juliane laissa son regard dérivé sur le mobilier, avant de regarder à nouveau Henry, lui souriant à nouveau.

« -si vous êtes trop occupé pour que nous parlions de mon article ce soir, aucun problème, je passerais un autre soir… »

Même si elle avait une certaine envie de passer quelques heures en sa compagnie, elle ne voulait pas s’imposer à lui. Après tout, il avait peut-être d’autre projet pour la soirée, ou bien il était peut-être fatigué… Rien ne pressait. Il venait d’arriver dans l’entreprise, alors il ne comptait certainement pas s’envoler demain. L’épaule toujours callée contre le montant de la porte, Juliane attendait sa réponse afin de savoir si elle rebroussait chemin, ou si elle avançait de quelques pas supplémentaire. Elle ne gênait pourtant pas pour le détailler du regard. Vraiment charmant…

Less Stress, More Sex

La nuit commençait à reprendre peu à peu ses droits sur la ville de Santa Cruz, laissant le troisième étage se vider à son rythme mais l'un résistait malgré tout au sommeil accumulait ces derniers jours et qui avait toujours le nez plongé dans ses articles de presse pour la prochaine édition du Cosmo. Le seul moment où Henry relevait la tête, c'était pour avaler une gorgée de son café noir qui refroidissait à vive allure pour le futur quarantenaire qui ne voyait pas le temps défilé. Il était le genre d'homme à vivre pour son métier, pour sa carrière, cumulant les heures supplémentaires sans se soucier du temps qui s'écoulait sans lui. A ses yeux, Henry vivait pleinement sa vie d'homme. Il travaillait dans le milieu qu'il aimait le plus, côtoyer des célébrités à longueur de journée, participer à des galas, des réceptions au frais de ceux qui l'invitaient et passer rarement la nuit seule. C'était la belle vie en soit et il ne l'échangeait pour rien au monde et encore moins pour une femme et des enfants. Pas qu'il n'aimait pas les enfants, il les adorait mais surtout parce qu'ils n'étaient pas les siens. Aucun compte à rendre à l'exception de ses supérieurs et c'était parfait !
Et en parlant de son mode de vie, il ne semblait pas le seul à vivre de la sorte. Il releva ses yeux bleus de ses papiers pour esquisser un sourire à Julianne qui venait de faire son entrée dans son bureau. Il s'appuya contre le dossier de son siège tout en lâchant sur son bureau de verre, son stylo en acier et sans quitter la jeune femme des yeux, il lui répondit

- « Jamais ! »

Henry n'était pas le genre d'homme à laisser repartir une femme aussi charmante à ses occupations alors qu'elle pouvait passer une agréable soirée en sa compagnie. Elle était charmante en plus d'être jolie, et elle savait se montrer des plus entreprenantes à son égard. Sachant pertinemment ce qu'elle voulait dans la vie et cela était une qualité qui plaisait beaucoup à Henry.

- « Non, restez. J'ai vraiment très envie d'en savoir plus sur cet article et connaître chacun de ses détails. »

En disant cela, il avait sourit avant de se lever avec élégance de son siège et s'approcha de Julianne, rapprochant son visage du sien pour finalement ne fermer que la porte derrière elle ainsi que les stores qui recouvraient toutes les parties vitrés de son bureau.

- « J'aime être tranquille dans mon bureau et pouvoir… parler en privé. »

Henry lui sourit de nouveau de façon charmeuse avant de lui présenter le fauteuil qui se trouvait devant son bureau pour les clients, les mannequins ou le personnel du Cosmo qui devait le voir et prit place contre son bureau. Ne s’asseyant qu'à moitié sur le bureau de verre, ce qui lui permettait de rester près de Julianne Miller et ce n'était en rien négligeable.

- « Bon. Cet article alors. Je suppose que vous avez dû mener des recherches très poussées pour écrire un tel article. Je me trompe ? »

Le futur quarantenaire se pencha légèrement et tout en déshabillant légèrement du regard Julianne, il ajouta :

- « Vous n'êtes pas ici pour parler simplement de votre article et je ne suis pas ici pour vous écouter parler uniquement de votre article. Je suis un homme qui préfère la pratique à une trop longue théorie. »

Il se leva du bureau et posa ses mains de chaque côté du siège, plaçant son visage tout près de celui de Julianne, plongeant ses yeux bleus dans les siens et il posa l'une de ses mains sur la cuisse de Julianne pour la remonter doucement jusqu'à son cou et caressa ses lèvres avec son pouce :

- « Une femme telle que vous, qui travaille dans le domaine de la sexologie… Elle doit avoir de l'expérience et savoir manier aussi bien ses mains sur le corps musclé d'un homme que son clavier… Personnellement, je préfère parler et on dit souvent que je sais très bien manier la langue de… Molière. »

La tension était palpable pour Henry mais il voulait jouer un peu encore. Il voulait montrer à Julianne Miller qu'il avait peut-être choisi la mode mais que lui aussi en connaissait un rayon sur la sexualité.

Il laissa sa main redescendre jusqu'à l'un de ses genoux, caressant lentement la cuisse de la jeune femme, se faufilant à l'intérieur de ses jambes en un effleurement alors qu'il continuait de parler à la jeune femme :

- « Pourquoi avoir choisi d'être rédactrice en sexologie ? Vous aviez le choix pourtant au Cosmopolitan ? »

Henry restait sérieux alors que quelques centimètres à peine séparait son visage de celui de la rédactrice et que sa main caressait sa peau jusqu'à son intimité, venant la caresser de ses doigts expert. Elle voulait lui parler des « détails » de son article et il comptait bien qu'il en soit ainsi.,,,

AVENGEDINCHAINS

"Less stress, more sex"

Juliane n’avait pas pour habitude de se projeter trop loin dans l’avenir, ni même d’envisager ce qui pouvait se passer entre elle et une autre personne. D’autant plus lorsqu’il s’agissait d’un homme. Se faire des idées, des films, imaginer ce qui pouvait éventuellement se faire s’était juste le bon moyen pour être totalement déçue. Parce qu’un baiser avait été plus long ou plus langoureux dans un rêve, ou alors que le fantasme qui vous nourrissait était bien plus intense… Juliane prenait la vie telle qu’elle venait à elle. Aujourd’hui, elle avait apprit à écouter seulement ses envies et ses désires. A ne pas prendre en compte ce que pouvait penser les autres d’elle. La vie était courte, alors elle se devait d’en profiter ! Chaque minute comptait ! Et il n’était pas rare qu’un petit rien embellisse sa journée. Et lorsqu’elle croisait la route d’un homme tel qu’Henry, elle ne passait pas son chemin sans regarder.

Elle ne connaissait rien de lui, seulement ce qu’il lui en avait dit. Donc cela se résumait à son poste actuel au sein de Cosmo, et le fait qu’il était très canon. Charmeur, sexy, un brun provocateur… Enfin il avait un bon paquet de petits trucs qui faisaient les un avec les autres que Juliane avait été poussé à venir à sa rencontre ce soir. Son sourire s’étira un peu plus lorsqu’il l’invita à rester et qu’il souligna son envi de connaitre les moindres détails de l’article. Juliane avait alors avancé de deux pas dans le bureau, son regard le suivant lorsqu’il ferma la porte, tout en la dévorant du regard. Hum… C’était grisant et elle adorait ça ! Elle avança à nouveau de quelques pas, et elle tourna la tête en direction de stores qui peu à peu se fermait. A nouveau, elle lui sourit et répondit :

« -nous sommes d’accord sur ce point. »

Pouvoir parler… A le regarder dire cela, Juliane savait qu’ils étaient en phase et qu’ils s’accordaient à la perfection sur leurs idées. Elle souffla un merci, avant de s’assoir dans le fauteuil qu’il lui présentait, croisant les jambes avec élégance, posant son sac un peu plus loin. Elle passa une main dans ses cheveux avec négligence, geste presque automatique, avant de regarder à nouveau Henry. Elle posa son coude sur l’accoudoir du fauteuil, posant son menton dans sa main, en se penchant légèrement. En entendant sa réponse, elle haussa les sourcils avant de faire danser ses doigts sur sa joue :

« -très poussées… Oui… Extrêmement poussées je dirais même… J’ai vraiment donné de ma personne pour tout cela… »

Il jouait… Alors elle entrait à nouveau elle aussi dans la partie ! Certains auraient pu ne pas saisir l’idée générale de la conversation, mais ce n’était pas le cas de Juliane. Parfois un regard en disant plus que les mots. Et il suffisait qu’elle regarde le visage d’Henry. Ce qu’il ajouta lui fit avancer un peu les lèvres en une petite moue, comme si elle réfléchissait. Pas ici pour parler ? Ah bon ? Oups… Mais elle le regard à nouveau, et répondit sans détour en reculant dans le fauteuil, y callant son dos, décroisant et croisant ses jambes avec élégance :

« -vous êtes un homme très perspicace Henry… Voyons si nous pouvons rendre ça plus concret alors… »

Elle avait insisté sur le mot concret, avant qu’il ne vienne poser ses mains sur les accoudoirs du siège, et qu’il n’approche son visage du sien. Aucune envie de fuir, aucune envie de reculer ou de le repousser. Même lorsqu’elle sentit sa main sur sa cuisse. Elle se contenta de la fixer droit dans les yeux, un petit sourire au coin des lèvres. Lèvres qu’il vint effleurer du pouce. Mais son sourire s’agrandit alors qu’elle leva quelques instants les yeux sur le plafond. Elle répondit alors d’un ton qui se voulait innocent :

« -et bien croyez le ou non, mais je ne suis pas aussi doué avec un clavier que lorsqu’il s’agit du corps d’un homme. Pas vraiment la même affinité voyez vous. » Elle se redressa légèrement approchant ainsi un peu plus son visage de celui d’Henry, et elle souffla alors qu’il remontait sa main la long de sa cuisse, qu’elle venait de décroiser : « -alors parlez… »

Juliane ne bougea pas alors qu’il remontait de plus en plus sa main le long de sa cuisse, glissant à l’intérieur pour rejoindre bientôt ses sous vêtements de dentelles. Jill fronça quelques peu les sourcils en se mordant les lèvres, réfléchissant à la question qu’il venait de lui poser, faisant comme si elle n’éprouvait rien des caresses qu’il venait d’entreprendre :

« -je vois que nous rentrons dans les sujets intimes… » Un petit sourire avant qu’elle ne lève doucement les deux mains et qu’elle ne pose ses doigts sur la cravate d’Henry. Elle commença à la dénouer lentement, tout en ajoutant, le regardant toujours droit dans les yeux :

« -c’est le poste qui pousse le plus d’homme à venir me voir dans mon bureau… »

Elle détacha la cravate du cou d’Henry, et la passa autour du sien, sans pour autant la nouer. Puis elle ouvrit le premier bouton de sa chemise, et reprit :

« -sans compté bien évidement que j’ai fais des études dans le domaine. Que j’aime ça… Mais vous avez raison… » Elle ouvrit le second bouton, avant de reposer son dos dans le fauteuil. Petite distance entre eux, juste histoire de voir si la pression montant. Elle le détailla du regard et reprit : « -j’aurais très bien pu prendre un autre poste. La mode me passionne… Mais je préfère retirer des vêtements plutôt que d’en mettre… ». Un petit sourire sur les lèvres qui en disait long, elle se leva avec une extrême lenteur, le forçant ainsi à faire un pas en arrière, son corps proche, trop proche du sien pour que la ligne ne soit pas franchit.

Less Stress, More Sex

Henry Nikhelos était le genre d'homme à savoir ce qu'il voulait, que cela soit dans sa vie professionnelle ou personnelle. Faisant preuve d'exigence à l'égard de lui-même pour être le meilleur. En ce qui concernait sa vie privée, il était tout bonnement hors de question pour ce futur quarantenaire de se marier, d'avoir des enfants et un chien dans une maison de banlieue en dehors des grandes villes pour éviter toute influence néfaste sur ses rejetons. Henry n'avait jamais voulu faire perdurer son nom de famille ainsi. Il voulait marquer l'histoire du journalisme mais il en restait là. Il était le genre d'homme à vouloir profiter de la vie en allant surfer en plein milieu de la nuit sur les vagues de Californie lorsqu'il ne couchait pas avec une ou deux femmes différentes dans la même soirée. C'était ça la belle vie aux yeux d'Henry Nikhelos. La liberté de faire et d'être celui qu'il veut. Tout simplement. La preuve en était qu'il n'avait aucune limite à se faire du bien dans la vie, comme en cet instant avec Julianne Miller qui avait une connaissance aisée de la sexualité. Il jouait avec ouvertement au sein même de son bureau du troisième étage et cela sans se demander si on l'attendait à son loft. Parce que ce n'était pas le cas tout simplement.
Henry avait eu, une seule fois, une relation sérieuse avec une dénommée Jessica Lowes, qui était chroniqueuse au sein du Vogue. Une relation qui avait durée trois mois. Mais dès le lendemain de cette décision mutuelle, Henry s'était amusé à faire découvrir le bureau de son responsable à Kelly et Nikki… En même temps. Alors non, cela n'était pas son fort de mener une relation de couple. Préférant tabler sur des coups à court termes. Tout bonnement. Et cela semblait être l'optique de Julianne Miller qui n'avait parlé avec lui que durant quelques minutes et qui maintenant, se laissait caresser par lui sans que cela ne la dérange. Il aimait ce genre de femmes ! Ouverte et pas prise de tête ! Avec qui, il pourrait sûrement prendre son pied de temps en temps lorsqu'il se sentirait un peu trop seul une nuit de boulot.

- « J'aimerai que vous me fassiez découvrir ses recherches personnelles en donnant de votre personne. »

De toute façon, ils n'étaient pas là pour discuter comme il l'avait ouvertement évoqué alors que sa main s'aventurait jusqu'à ses sous-vêtements de dentelles. Il était tant de mettre en marche tout cela… De jouer encore et encore !

- « J'ai hâte de découvrir cette… affinité alors ! »

Mais c'était lui qui se montra entreprenant alors qu'il laissait sa main jouer de son intimité devant une Julianne qui tentait de faire comme si elle n'éprouvait rien à ses caresses et cette résistance lui plaisait grandement !

- « Et ce n'est que le début. » Répliqua-t-il avec un sourire charmeur sur les lèvres.

Elle était peut-être une experte en sexologie mais il n'était pas en reste non plus.Du moins, d'après les avis de ses anciennes et nombreuses conquêtes qui n'hésitaient pas pour l'appeler de nouveau afin de remettre ça dans les vestiaires d'une salle sport ou lors de leur pause déjeuner.

- « Ça vous permet ainsi de poursuivre en… profondeur vos recherches sur la sexualité. »

Henry se doutait bien, au vu de la façon d'agir de Julianne, qu'il n'était pas le seul homme et collègue qui allait découvrir son corps dans un coin du bâtiment de verre du Cosmopolitan. Il finit par poser ses yeux bleus sur sa cravate qu'elle avait prit le soin de dénoué avant de la passer autour de son cou, ce qui la fit sourire. Il replongea alors bien vite son regard sur la jeune femme qui détacha les boutons de sa chemise blanche tout en continuant de lui parler :

- « Qui n'aimerait pas ça ?! »

En voyant Julianne se reculer, le chef de la mode ne se fit pas prier pour se rapprocher de la jeune femme, effleurant ses lèvres avec les siennes tout en continuant de la regarder fixement dans les yeux. Elle faisait monter la température mais il comptait bien prendre sa revanche lui aussi.

- « Vous n'imaginez même pas à quel point les gens travaillant dans la mode aiment enlever leurs vêtements ou les enlever ! » Dit-il en laissant sa veste de costume tomber au sol pour appuyer ses dires.

Mais alors qu'il s'apprêtait à reposer ses mains sur le siège, Julianne décida de se lever lentement, obligeant Henry à se reculer tout en continuant de la dévorer du regard et il prit place sur le rebord de son bureau, s’asseyant sur ce dernier alors qu'elle continuait de rapprocher son corps du sien. Il finit par se lever, mettant fin à l'espace infime qui perdurait entre leurs deux corps et tourna autour d'elle pour la mettre dos au bureau de verre. Son corps toujours blottit au sien et il se pencha sur Julianne sans pour autant la toucher et de sa main, vira tout ce qui se trouvait sur son bureau à l'exception de l'ordinateur qui était bien éloigné d'eux. Il aurait le temps de tout ramasser dans la nuit… ou demain matin.

Son visage tout près du sien, Henry la laissa patienter avant de l'embrasser alors qu'il la souleva comme une plume et la fit s'asseoir sur le rebord du bureau avant de s'avancer, collant ses hanches aux siennes alors que ses mains prenaient place sur le verre de son bureau, derrière elle.

- « Je pense que l'on va très bien s'entendre tous les deux et je suis heureux de collaborer avec vous en cet instant. »

Henry se décida enfin à poser ses lèvres sur les siennes avec envie, approfondissant le baiser, mêlant sa langue à la sienne tout en ramenant l'une de ses mains sous sa jupe pour caresser sa peau jusqu'à son boxer de dentelle qu'il fit glisser pour le laisser tomber à terre sans détacher sa bouche de celle de Julianne.
Il finit tout de même par mettre fin au baiser, approchant ses lèvres de son oreille et lui murmura d'une voix sensuelle :

- « Je vais vous embrasser vos chevilles, vos tibias, l'intérieur de vos cuisses jusqu'à votre intimité et tout cela avec une extrême lenteur et vous allez me supplier pour que j'arrête et que je décide de mettre fin à ce calvaire de plaisir qui va… doucement vous envahir…. »

Après un regard, Henry mit sa « menace » à exécution en laissant ses lèvres glissaient sur sa peau, embrassant l'une de ses jambes alors que l'autre, était caressée par sa main afin qu'elle ne se sente pas délaisser. Il continua cela jusqu'à son intimité dont il prit possession en posant ses deux mains fermes sur ses hanches, la maintenant pour qu'elle puisse sentir chaque sensation, chaque frémissement de son corps…

AVENGEDINCHAINS

"Less stress, more sex"

Juliane n’avait aucune raison de ne pas le faire profiter de ses recherches. Même si elle avait envie de prendre trois secondes pour y réfléchir, elle ne voyait pas ce qui aurait pu l’en empêcher. Mais ça aurait été une réaction d’adulte de peser le pour et le contre. Surtout le contre. D’évaluer l’impact que pourrait avoir une relation avec cet homme. Il bossait au même endroit qu’elle, et elle savait très bien que dans cette entreprise tous finissait par se savoir à un moment ou à un autre. Elle ne le connaissait pas. Hum… Quoi d’autre… Un mauvais coup peut-être ? Ouais non ça elle pouvait l’oublier par ce qu’elle était convaincu du contraire. Un homme ne venait pas faire le provoque comme il l’avait fait, si il n’assurait pas et n’était pas capable de vous faire prendre un pied d’enfer. Ouais donc en faite, côté contre… Y’en avait pas tant que ça. Et pour contre carré tout ça, et bien elle s’était déjà envoyée en l’air avec d’autre de ses collègues et ils pouvaient très bien faire connaissance après. Oui voilà, ils parleraient après. Mais côté pour, c’était pas compliqué : canon !! Voilà le mot principal. On pouvait ajouter charmant, sexy, super hot… Provocateur, et pour le moment, doué avec ses mains… Conclusion de la dissertation des pour et contre : GO !

Un léger petit rire charmant. Ce petit jeu l’amusait vraiment. Et elle n’était pas le genre de femme à cacher ce qu’elle ressentait, ou à réfléchir à comment agir. Alors si elle avait envie de sourire, elle le faisait. Il en était de même pour les rires ou les mots. Ça venait tout seul, ce n’était pas calculé. Et ce fut pour cela qu’elle lui répondit :

« -moi de même… »

Oui, elle avait vraiment hâte d’en connaitre plus. Elle avait un avant gout depuis qu’il avait glissé ses doigts jusqu’à son boxer. Alors elle attendait la suite avec une certaine impatience, oui c’était certain. L’un des atouts de son métier, ou peut-être une tare, c’était qu’elle avait une grande capacité à cerner le genre d’homme qui se trouvait en face d’elle. Et rien qu’au regard et au sous entendu elle savait déjà que celui qui s’employait à la dévorer des yeux, était un homme célibataire, qui passait le plus clair de son temps au boulot et l’autre parti dans le lit des femmes. Et qu’il devait assurer ! Une sorte d’étalon sauvage ! Et en tant qu’amazone, femme forte et libre, elle adorait se confronter à ce genre d’homme.

« -tout à fait ! Et il est essentiel d’aller très en profondeur ! » Un léger mouvement de sourcils alors qu’elle s’approchait pour occuper elle aussi ses mains. Elle recula dans le siège et elle haussa les épaules : « -très bonne question ! Ça pourrait faire un très bon article d’ailleurs ! »

Il approcha son visage dangereusement du sien, et leurs lèvres se frôlèrent. Etrangement, Jill ne se demandait pas s’ils pouvaient être surpris ou non. Elle ne pensait à rien d’autre qu’aux yeux qui étaient en train de la fixer avec envie, et à l’homme qui jouait avec ses sens. Elle sourit un peu plus et une petite lueur d’excitation brillant dans ses pupilles lorsqu’il fit tomber sa veste de costume. Elle décida alors de se lever, prenant un peu plus d’assurance. Lorsqu’il fut contre le bureau, elle défit à nouveau quelques boutons de sa chemise, et ses mains glissèrent sur son torse musclé sans qu’elle ne quitte ses yeux du regard. Elle ne les retira pas lorsqu’il se leva à nouveau, et au contraire, elle agrippa sa chemise tout en tournant lentement. Hum… Il semblait aimer prendre le contrôle de la situation… Très bien… A lui l’honneur.

Elle tourna légèrement la tête pour le voir pousser ou plutôt virer tout ce qui semblaient de trop sur le bureau, et elle ne put s’empêcher de morde sa lèvre inférieure. Tout cela semblait des plus intéressants… Lorsqu’il rapprocha son visage du sien, leurs lèvres se touchèrent enfin, et elle répondit à son baiser tout en le laissant la soulever doucement du sol. Plus qu’intéressant… Se robe remonta sur ses cuisses alors qu’il venait mouler ses hanches contre les siennes. Ses jambes de part et d’autre du corps d’Henry, ses mains glissèrent à nouveau sur son torse, et elle ouvrit complètement sa chemise avec lenteur. Un sourire et elle répondit :

« -je partage votre avis… »

Oh oui ils allaient très bien s’entendre. Ils semblaient sur la même longueur d’onde. Pas besoin de mots pour le savoir. Et ce fut pour cela qu’elle répondit à nouveau à son baiser. Sa langue s’amusa avec la sienne, et elle le laissa lui retirer ses dessous sans le moindre geste de retenu. Elle sentait déjà dans le creux de ses reins l’envie de son corps nu contre le sien. Et le besoin de se donner et de parvenir à l’extase de l’orgasme. Jill pencha la tête sur la côté lorsqu’il approcha ses lèvres de son oreille et un sourire en coin d’afficha sur son visage alors qu’un petit rire sortait de sa gorge.

« -c’est un programme fort alléchant… Mais je doute de vous suppliez… »

Un petit regard taquin, alors qu’elle lui retirait sa chemise pour la déposer sur le fauteuil de l’autre côté du bureau. Jill se mordit les lèvres d’envies, et elle posa ses deux mains sur le bureau, un peu en arrière de son corps. Elle le laissa descendre, gouter sa peau sans la moindre retenu. Lorsqu’il commença à remonter et qu’il parvint à l’intérieur de sa cuisse, elle ferma les yeux, et elle laissa sa tête aller en arrière. Elle adorait qu’un homme s’occupe d’elle ainsi. Même si elle aimait le sexe « animal », sans préliminaire poussé par une simple envie brutale, elle adorait les préliminaires et surtout lorsque monsieur était enclin à vouloir mettre son plaisir à elle avant le sien. Lorsqu’il agrippa ses hanches comme pour la faire prisonnière et être certain qu’elle ne se déroberait pas, Juliane sourit un peu plus encore. Il était doué… C’était incontestable ! Il savait faire monter le désir avec force, et semblait être un expert en plaisir féminin.

Less Stress, More Sex

En arrivant au Cosmopolitan, Henry n'aurait jamais pensé trouver une femme ouverte sur tous les plans comme Julianne Miller mais qu'est-ce qu'il aimait ça et il ne semblait pas être le seul. Pas de contraintes, pas d'obligations et encore moins de promesses de dîner ensemble. Juste du sexe.. Rien de plus, rien de moins. Tout ce qu'Henry cherchait chez une femme pour un moment de plaisir, il l'avait trouvé chez Julianne. Il venait dans son bureau, discutait quelques minutes pour finalement qu'ils se retrouvent dans son bureau à poursuivre la discussion tout en laissant leurs mains déshabiller l'autre quand ce n'était pas leur regard qui s'en chargeait.

- « Ne vous en faites pas pour la profondeur. Je vais faire en sorte que ça soit le cas. » Dit-il avec ce sourire en coin avant d'ajouter « Je viendrai vous faire une petite visite lorsque vous aurez écrit ce fameux article afin qu'on évoque de nouveau les détails tous les deux. Dans votre bureau cette fois-ci. »

Tout en approchant son visage du sien pour effleurer ses lèvres avec les siennes, Henry voulait lui prouver qu'il n'était pas un novice avec les femmes. Loin de là même ! Depuis toujours, ce futur quarantenaire aimait les femmes. Sûrement tout autant que les femmes l'aimaient lui. Leur offrant une ou plusieurs moments de plaisir pour combler l'absence d'un époux ou un manque d'adrénaline dans leur vie. Il était un spécialiste en mode mais aussi en relation de quelques heures avant de disparaître. Il aimait cela. Il aimait être le genre d'homme au sommet de sa carrière, riche et surtout, collectionnant autant les billets verts que les femmes. Et Julianne allait rejoindre cette longue liste comme lui allait rejoindre la sienne. Car il se doutait bien que Julianne Miller était la même que lui mais en version féminine. Une carriériste qui voyait en les hommes, qu'une solution pour s'évader quelques instants ou combler les trous de ses articles à succès dans le Cosmo. C'était peut-être pour cela que tout se passait pour le mieux en cet instant. Alors que les mains de la jeune femme venait caresser son torse presque nu alors qu'elle était installée sur son bureau, ses jambes de chaque côté de son imposante silhouette.

Ses lèvres contre les siennes, sa langue cherchant la sienne, Henry sentait le désir durcir entre ses jambes, se retrouvant rapidement à l'étroit dans son boxer mais il comptait avant tout, s'occuper de Julianne. Il approcha alors ses lèvres de son oreille et lui détaille ce qu'il comptait lui faire tout en affichant un sourire taquin sur les lèvres alors qu'il se recula pour la fixer droit dans les yeux :

- « Hum…. Ne parlez pas trop vite. Laissez-moi faire. »

Henry décida de mettre à exécution son programme en descendant jusqu'à ses jambes, embrassant sa peau et cela jusqu'à sa féminité dont il prit possession de sa langue. Jouant avec elle alors que ses mains emprisonnaient sa taille. Il comptait bien faire en sorte d'avoir raison, continuant jusqu'à qu'il soit sûr que Julianne était à sa « merci » et se redressa pour venir l'embrasser avec envie alors que ses mains se retiraient du corps de sa partenaire pour retirer son pantalon de costume qu'il laissa tomber à ses pieds, suivit de son boxer.
Il effleura de ses doigts l'intérieur de ses cuisses tout en les écartant légèrement et pénétra la rédactrice en sexologie tout en poussant un soupir. Tout en commença les vas-et-viens, il laissa ses doigts rejoindre la féminité de Julianne pour accentuer le plaisir alors qu'il accentuait tout autant le baiser. Il retira ses lèvres des siennes et ses mains vinrent agripper sa taille pour l'attirer un peu plus à lui, la pénétrant plus en profondeur en elle tout en la fixant droit dans les yeux, un petit sourire sur les lèvres. Il ondula plus langoureusement du bassin tout avec autant d'envie et il finit par se retirer, retournant Julianne sur le ventre et reprit possession d'elle alors que ses lèvres vinrent embrasser son cou. Henry se montra plus fougueux cette fois-ci, accentuant les coups de reins tout en soupirant de plaisir et il fit de nouveau pivoter Julianne pour qu'elle lui fasse face de nouveau. Sa main se saisir de l'une de ses jambes qu'il leva sur son épaule et accentua les vas-et-viens pour se montrer plus violent, plus rapide lorsqu'il sentit le plaisir naître en lui, le submergeant alors qu'un gémissement de plaisir passa la barrière de ses lèvres.
Henry baissa la jambe de sa partenaire tout en restant en elle et l'embrassa avec envie et se retira finalement d'elle, déposa un dernier baiser sur ses lèvres mais aussi sur sa féminité.

Henry se rhabilla tout en dévorant toujours du regard son amante d'une soirée et tout en enfilant sa chemise, il s'approcha d'elle et l'embrassa avec fougue pour ajouter :

- « Vous revenez dans mon bureau quand vous voulez Julianne. »

Tout en boutonnant sa chemise, il regarda Julianne et se décida à ajouter :

- « Vous êtes prises ce soir ? On pourrait aller boire un verre et qui sait, remettre ça en avance sur votre prochain article. Je vous rassure, ce n'est pas un rendez-vous ! Je ne suis pas ce genre d'homme et par chance, vous n'êtes pas ce genre de femme. C'est juste pour… Parler un peu et voir si l'on peut occuper la nuit à venir. Vous en pensez quoi ? »

Un sourire sur les lèvres, il ramassa le contenu de son bureau qui était étalé sur le sol et releva les stores de son bureau de verre…

AVENGEDINCHAINS

"Less stress, more sex"

Pas besoin d’évoquer à voix haute les arrangements de leur collaboration. Henry semblait être sur la même longueur d’onde qu’elle, et ça lui allait parfaitement ! Elle était déjà tombée à plusieurs reprises sur des hommes qui avaient cru qu’elle cherchait plus qu’une relation d’un soir. Et ça ne lui avait pas plu du tout. Aller expliquer à un mec qui commence à avoir des sentiments pour vous, ou qui s’était déjà fait un film de votre vie parfaite à deux, qu’en réalité, c’était juste pour une partie de jambes en l’air… Ouais ça avait été compliqué et lassant. Mais Juliane sentait qu’en ce qui concernait l’homme qui ne cessait de faire des sous entendus en la dévorant des yeux, elle ne se trompait pas. Il n’y aurait rien de plus que du sexe et peut-être quelques discussions professionnelles entre eux. Ou éventuellement une relation amicale. Peut-être… Mais pas de promesse de rendez vous galant, pas d’espoir de bague ni de robe blanche, encore moins d’enfant. C’était parfait !

Il avait un petit quelque chose de trop sur de lui, mais cela faisait sourire la jeune femme qui était maintenant assise sur le grand bureau, les jambes de chaque côté des hanches de son amant du soir. Oui, il avait un petit don pour la faire sourire. Et c’était toujours agréable. Mais le don le plus précieux qu’il avait à cet instant était celui de faire grimper en flèche l’envie qu’elle avait de lui. Elle le laissa donc s’agenouiller devant elle, savourant chaque baiser qu’il déposait sur sa peau. Elle se laissa aller, complètement offerte à ses caresses. Elle poussa même un soupir de plaisir sous le travail expert de sa langue. Il était doué. Peut-être pas le meilleur amant qu’elle avait eut jusque là, mais il était vraiment doué pour attiser son désir. Son corps fut parcouru d’un frisson de délice, et Jill se mordit la lèvre inférieure en gémissant.

Lorsqu’il se redressa, elle lui lança un regard qui voulait dire : « je n’ai pas encore supplié… », avant qu’elle ne réponde à son baiser avec une certaine fougue. Son regard suivit ensuite les gestes d’Henry, qui se délestait de son pantalon ainsi que de son boxer, et un sourire en coin étira les lèvres de la jeune femme. Satisfaite de la vue qu’elle avait. Ses doigts glissèrent sur son torse pour continuer leur chemin jusqu’à la virilité tendue d’Henry qui se dressait fièrement et qui ne faisait qu’augmenter son désir de le sentir en elle. Chose qui ne fut pas longue à arriver et qui lui tira un soupir de bien-être. Afin de ne pas perdre l’équilibre, Jill se tenait toujours sur ses mains, légèrement en arrière de son corps. Ses lèvres s’unirent à nouveau avec avidité à celles de son amant alors qu’il commençait un délicieux va et vient entre ses cuisses.

Lorsqu’il agrippa ses hanches, un gémissement passa une nouvelle fois ses lèvres alors qu’elle le sentait rentrer un peu plus profondément en elle, comblant ainsi son envie de lui. Son regard ne se détachait pas de celui de son amant, une petite étincelle de provocation dans les pupilles comme pour l’encourager à être encore plus fougueux. Cela sembla marché puisqu’il la retourna d’un geste rapide et précis, s’empressant de revenir en elle. Le buste allongé sur le bureau, Juliane se mordit les lèvres sentant monter en elle les prémisses de l’orgasme cambrant un peu plus ses reins. Chaque coup de reins était un peu plus violent, un peu plus profond et c’était tout simplement un délice. Ce petit jeu dura encore quelques minutes, jusqu’à ce que monsieur décide qu’il était temps que leurs regards se croisent à nouveau.

Juliane ne pensait à rien d’autre qu’à savourer le plaisir qui l’envahissait peu à peu. Son souffle était plus court et son rythme cardiaque plus élevé. Elle gémissait à chaque fois qu’Henry rentrait en elle, de plus en plus fougueux. Elle ferma les yeux alors que l’extase du plaisir sexuelle la submergeait, un cri de plaisir sortant de sa gorge, ses mains se crispant sur le rebord du bureau.

Ce fut comblée que la jeune femme embrassa son amant en souriant, avant qu’il ne se détache d’elle avec lenteur. Elle posa alors ses pieds sur le sol, détaillant Henry qui s’habillait à nouveau. Elle ne regrettait pas une seule seconde d’être venu dans son bureau ce soir. Elle se recoiffa quelque peu avant de se redresser et de se mettre debout. A sa façon de la regarder, on aurait pu penser qu’Henry n’en avait pas eut assez pour ce soir. Et cela fit sourire Juliane qui ramassa son boxer de dentelle pour le glisser dans son sac à main. Lorsqu’il s’approcha pour l’embrasser avec fougue, Juliane mêla sa langue à la sienne, avant de sourire en détachant ses lèvres, glissant la cravate d’Henry autour du cou de son propriétaire.

« -j’en prends bonnes notes. »

En disant cela, elle récupéra son sac à main, ajusta sa robe, et fit un pas en direction de la porte, mais la voix d’Henry s’éleva à nouveau dans la pièce. La jeune femme regarda son amant sans rien dire. Un rendez-vous ? Heureusement il précisa qu’il ne s’agissait pas de ça. Et elle en fut ravie. Alors elle répondit avec un sourire :

« -et bien… Je n’ai rien de prévu pour le reste de soirée, alors j’accepte. »

Elle regarda les photos de modes qui étaient affichées sur le mur, et elle ajouta sans pour autant le regarder :

« -et je pense qu’on peut se tutoyer. A moins que cela vous ennuis et ne vous paraisse trop familier. Si ça ne vous gêne pas, je serais bien partante pour aller manger quelque chose.»

Elle s’était approchée de lui en disant cela, et collant son corps contre le sien, le saisissant pas la cravate, elle souffla :

« - parce que je meurs de faim… Et si la soirée s’annonce longue, je vais avoir besoin d’un peu d’énergie supplémentaire. »

Less Stress, More Sex

C'était tout ce qu'aimait Henry Nikhelos dans sa vie actuelle. La possibilité de partir sans se justifier après une partie de jambes en l'air dès plus plaisante avec sa collaboratrice spécialiste en sexologie – et elle venait de le lui prouver – sans qu'elle ne lui demande de l'appeler au petit matin. Pourtant, Henry ne partit pas ce soir-là. Il aurait pu mais il ne l'avait pas fait. Oh ! Il n'était pas en train de s'attacher, loin de là ! Mais il voyait en Julianne Miller, une femme avec qui ce genre d'activité pourrait se reproduire à leur bons vouloir sans demander pourquoi ce matin et pas hier. Elle était lui mais en féminin. Carriériste, fière de l'être et qui n'hésitait pas à saisir l'occasion de prendre du bon temps avec un total inconnu comme il l'était encore à l'heure actuelle. C'était ce qui lui plaisait chez elle et c'était la raison pour laquelle, il voulait en savoir plus sur celle qui était devenu sa partenaire de plaisir mais aussi sa collaboratrice au sein du Cosmopolitan Magazine. Pas de rendez-vous. Juste un verre et pourquoi pas, renouveler l'expérience une fois encore…
Mais avant de le lui proposer, Henry s'était avancé jusqu'à elle pour l'embrasser avec fougue. Un baiser auquel elle répondit tout en mêlant sa langue à la sienne alors que sa cravate rejoignit son cou. Geste qui fit sourire le futur quarantenaire qui n'hésita pas une seconde à lui faire part de son souhait de la revoir une fois encore dans son bureau pour réitérer leur activité de l'instant. Un petit sourire en coin vint se dessiner sur les lèvres d'Henry lorsqu'elle accepta et ce fut à ce moment-là, qu'il se décida à lui proposer un verre tout en précisant que ce n'était en rien un rendez-vous. Les relations sérieuses, il laissait cela aux autres. Henry aimait sa vie et ne comptait pas en changer ! Collectionnait les conquêtes, travailler jusqu'à pas d'heures, participer à des défilés de mode, rencontrer les plus grand créateur, voyager dans le monde pour cela, voilà ce qu'était la belle vie pour le chef de rédaction en mode.

- « Merci ! Vous n'allez pas être déçue. »

Henry noua sa cravate qu'il ajusta sous le col de sa blanche chemise alors que Julianne lui proposa de se tutoyer si cela ne le dérangeait pas. Il releva un instant ses yeux bleus en sa direction :

- « Aucunement ! Cela ne me dérange pas. On peut se tutoyer si c'est votre souhait. Ou plutôt ton souhait. »

Manger quelque chose ?! Dans le bar où il comptait l'emmener, il servit d'excellent hamburger frites qui irait très bien à Julianne. Tout du moins, il l'espérait.

Sans détacher son regard du sien, il la vit s'approcher de sa personne et non sans un sourire, il posa ses mains dans le bas du dos de la jeune femme, à la limite de ses fesses rebondies et décida de lui répondre sur le même ton :

- « Surtout que je compte faire en sorte que la soirée continue encore longtemps et je ne souhaite pas vous… te puiser de toute ton énergie… Je vais chercher mon portable et on y va ! »

Henry se recula légèrement non sans un dernier regard pour sa partenaire de bureau et autre activité, il se saisit de son portable qu'il porta à son oreille pour appeler son chauffeur et mit rapidement fin à l'appel avant de glisser le petit appareil dans la poche intérieur de sa veste de costume. Il posa sa main dans le bas du dos de Julianne et la conduisit hors de son bureau qu'il prit soin de fermer à clé :

- « Je me méfie de tout le monde ici alors je prend mes précautions. »

Même si à dire vrai, c'était plutôt les autres qui devaient se méfier de lui. Lui qui avait pour seul but de prendre la direction du Cosmo et de dégager tout le monde des hautes sphères du magazine afin d'en prendre le total contrôle. Il n'était pas ici en tout bienveillance mais pour le moment, il jouait ce jeu de nouveau chef de section mode et ça durerait le temps qu'il faudrait…

Il appela l'ascenseur et déshabilla du regard Julianne tout en joignant les mots à son geste :

- « C'est un tout autre appétit que j'ai pour le moment… Mais on va d'abord prendre ce verre et je vais te laisser manger un morceau. »

Comme toujours, François, son chauffeur personnel, se tenait avec une élégance certaine devant la sombre berline, ouvrant la porte à l'arrivée de son supérieur :

- « Vous avez passée une bonne journée Monsieur Nikhelos ? »
- « Excellente et elle n'est pas prête de terminer. » Il posa ses yeux sur Julianne et s'adressa à elle « Allez-y, passez devant. »
- « Où allons-nous Monsieur ? »
- « Chez Joe s'il vous plaît. »

François acquiesça d'un signe de tête avant de refermer la portière sur son supérieur et les conduisit à l'endroit demandé.

- « Je vous fais quitter les beaux quartiers de Santa Cruz ce soir. Je vous rassure, je connais l'endroit. C'est une adresse que m'a donné un de mes anciens confrères de New York. Pas quinze fourchette de chaque côté, juste vos mains mais ça vaut le détour ! »

En effet, les imposants bâtiments propres et entretenus des beaux quartiers de Santa Cruz laissèrent place à des habitations de seconde zone, tagués, délabrés mais qui n'empêchait personne de vivre correctement. La berline s'arrêta devant un bar où était illuminait « Chez Joe » et qui ne payait pas de mine. La portière s'ouvrit et Henry sortit en premier avant de tendre sa main à Julianne.
Le futur quarantenaire poussa la porte pour laisser place à un fond de musique acoustique jouait pas un musicien du coin. Les murs de briques étaient ornés de photos en noir et blanc des célèbres personnes qui avaient vu leur début avoir lieu sur ce vieux parquet qui grinçait toujours autant. C'était un afro-américain d'une cinquantaine d'année bien entamée qui salua Henry à son arrivée :

- « C'est rustique mais on s'y sent bien. » Ajouta-t-il à l'attention de Julianne.

AVENGEDINCHAINS

» Look At Me ! I'm Here Now ! I'm Henry Nikhelos !
» je suis complétement perdu... PV HENRY
» Henry Nikhelos ► Les relations, c'est la base de tout...

Less Stress, more Sex. feat Henry [hot]

Less Stress, more Sex. feat Henry [hot]

Sujets similaires

Sujets similaires